


La maison de luxe Balenciaga, provoqué par sa campagne publicitaire de Noël dévoilée la semaine dernière. Celle-ci est accusé de promouvoir l’hypersexualisation d’enfants.
On y retrouve une petite fille, ours en peluche à la main, qui est vêtu d’un harnais, accessoire à forte connotation BDSM.
On y voyait notamment une peluche dans un habit de bondage tenu par un marmot. Autre détail qui a suscité la polémique, des documents utilisés comme décor lors de ce shoot réalisé par le photographe de National Geographic Gabriele Galimberti, connu pour avoir photographié des enfants et son projet “Toy Stories”. Ces derniers évoquaient une affaire de pédopornographie.
La marque de luxe a annoncé qu’elle comptait saisir la justice pour la campagne signée Joshua Bright contenant le document sur la pédopornographie. Pour la campagne des peluches aux harnais de cuir, les photographies ne seront plus exploitées et la maison a affirmé condamner toute forme d’abus envers les enfants :

Balenciaga a supprimé toutes ses publications sur Instagram et Demna, directeur artistique de la marque, a pris la parole pour faire part de ses excuses.

« Nous nous excusons d’avoir affiché des documents troublants dans notre campagne. Nous prenons cette affaire très au sérieux et engageons une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’articles non approuvés pour la prise de vue de notre campagne printemps-été 2023. Nous condamnons fermement les abus envers les enfants, sous quelque forme que ce soit. Nous défendons la sécurité et le bien-être des enfants. »

Les acheteurs en ligne et les internautes ont repéré les publicités et ont été furieux, qualifiant les images d’« effrayantes », « flippantes » et « mauvaises.